- La gestion des resources du local au global
- Introduction
- Première partie : présentation des régions d’étude au Niger et en Tunisie
- Deuxième partie : l’évolution du milieu naturel en relation avec les pratiques agro-sylvo-pastorales
- Chapitre 3 : Ressources forestières et pratiques agro-sylvo-pastorales : comment revisiter la notion de dégradation écologique en Khroumirie
- Illustration 1
- Illustration 2
- Illustration 3
- Illustration 4
- Illustration 5
- Illustration 6
- Illustration 7
- Illustration 8
- Illustration 9
- Illustration 10a
- Illustration 10b
- Illustration 11a
- Illustration 11b
- Illustration 11c
- Illustration 11d
- Illustration 11e
- Illustration 11f
- Illustration 11g
- Illustration 11h
- Illustration 11i
- Illustration 11j
- Illustration 11k
- Illustration 11l
- Illustration 11m
- Illustration 11n
- Illustration 11o
- Illustration 11p
- Illustration 11q
- Illustration 11r
- Illustration 11s
- Illustration 11t
- Illustration 12
- Illustration 13
- Illustration 14
- Illustration 15
- Illustration 16
- Illustration 17
- Illustration 18
- Illustration 19
- Illustration 20
- Illustration 21
- Illustration 22
- Illustration 23
- Illustration 24
- Illustration 25
- Illustration 26
- Illustration 27
- Illustration 28
- Illustration 29
- Illustration 30
- Illustration 31
- Illustration 32
- Illustration 33
- Illustration 34
- Illustration 35
- Illustration 36
- Illustration 37
- Illustration 38
- Illustration 39
- Illustration 40
- Illustration 41
- Illustration 42
- Illustration 43
- Illustration 44
- Illustration 45
- Illustration 46
- Illustration 47
- Illustration 48
- Illustration 49
- Illustration 50
- Illustration 51
- Illustration 52
- Illustration 53
- Illustration 54
- Illustration 55
- Illustration 56
- Illustration 57
- Illustration 58
- Illustration 59
- Illustration 60
- Illustration 61
- Illustration 62
- Illustration 63
- Illustration 64
- Illustration 65
- Illustration 66
- Illustration 67
- Illustration 68
- Illustration 69
- Illustration 70
- Illustration 71
- Illustration 72
- Illustration 73
- Illustration 74
- Illustration 75
- Illustration 76
- Illustration 77
- Illustration 78
- Illustration 79
- Illustration 80
- Illustration 81
- Illustration 82
- Illustration 83
- Illustration 84
- Illustration 85
- Illustration 86
- Illustration 87
- Illustration 88
- Illustration 89
- Illustration 90
- Chapitre 4 : Exploitation des ressources et équilibre morpho-dynamique au Zarmaganda
- Illustration 1
- Illustration 2
- Illustration 3
- Illustration 4
- Illustration 5
- Illustration 6
- Illustration 7
- Illustration 8
- Illustration 9
- Illustration 10
- Troisième partie : la gestion des ressources à travers les pratiques agro-sylvo-pastorales
- Quatrième partie : les facteurs du contexte englobant qui influencent les pratiques agro-sylvo-pastorales et leur évolution
- Cinquième partie : approche synthétique des réflexions menées en Tunisie et au Niger et élargissement à d’autres exemples
- Conclusion
- Table des illustrations
Illustration 10b
Notice explicative sur la cartographie de l’évolution de l’occupation du sol en Khroumirie (Tunisie) entre 1949, 1989 et 2005 ou 2009
Les cartes de l’évolution de l’occupation du sol ont été établies par interprétation de photographies aériennes et d’images satellitaires appuyées sur des études de terrain.
Il en est résulté une carte couvrant l’ensemble de la zone d’étude, nommée ici « carte générale » correspondant à l’illustration 10 du chapitre 3, déclinée en illustrations 18 à 23, et une série d’études de détail portant les numéros 25 à 28 puis 30 à 59, dont la localisation figure dans l’illustration 60.
Les sources :
Nous avons disposé des photographies aériennes de 1949, images de bonne qualité sauf la bande Sud qui a été prise par temps de neige ; l’identification des zones défrichées en est rendue plus délicate (Mission La Calle-Zaouïet-Madien-Beja 48-49).
La comparaison a été faite avec les photographies de 1989, elles aussi de bonne qualité.
Les images Google, prises en 2005 pour la majeure partie de la zone d’étude, et en 2009 pour la partie est d’Aïn Snoussi ainsi qu’une bande très étroite dans Atatfa, ont permis d’actualiser les données et correspondent à peu près aux dernières visites sur le terrain.
Les images les plus récentes à notre disposition actuellement sont de juillet 2011 pour la partie ouest de la zone d’étude et du 26 juillet 2013 pour la partie est, au-delà d’une ligne verticale de Maada – El Kerma (Oued Zeen) à Sidi Youssef (Aïn Sellem).
La grande précision des images satellites compense l’absence de vision stéréoscopique, atout des photographies aériennes. Le relief est précieux pour l’identification, mais le détail reste très petit et parfois difficilement reconnaissable (comme l’habitat, surtout sur les photos de 1949).
La « carte générale »
Le fond de carte :
Faute de cartes topographiques précises, et récentes, dont nous n’avons pu disposer, nous avons établi un fond de carte à partir des images Google. Pour cartographier facilement sur l’écran, nous avons fait un montage d’extraits d’image détaillée. Cette méthode permet de mieux voir les détails, mais présente des problèmes de distorsion lors de l’assemblage, rendant difficile la comparaison précise avec des cartes antérieures, et impossible toute tentative de mesure de surface. L’impression visuelle de la répartition des différentes classes d’occupation du sol reste cependant proche de la réalité.
Nous avons reporté, à vue, les interprétations des photos de 1949 et de 1989 sur l’image Google. Malgré le soin apporté, il y a une marge d’erreur due aux distorsions des différents éléments.
Légende :
Pour cette carte générale, les éléments représentés sont simplifiés :
-
par ouverture, nous entendons terres mises en cultures, terres pâturées avec pelouse ou maquis bas discontinu visiblement pâturé, terres déboisées pour des raisons diverses ;
-
par fermeture, nous comprenons les reprises de terres ouvertes (cultivées ou pâturées) par un maquis bas fermé qui ne portent plus de traces visibles de pâturage, et bien sûr les reprises par un maquis haut, une jeune forêt ou un reboisement.
La base est la surface défrichée en 1949.
Nous signalons les nouveaux défrichements entre 1949-1989 et 1989-2005 (ou 2009) et les abandons entre ces mêmes périodes. Nous ne signalons pas les mises en culture de terres pâturées déjà défrichées.
Dans la zone forestière, nous avons signalé les principales zones de déboisement, les coupes à blanc avant un reboisement.
Des clairières, souvent pâturées, servent temporairement de parc à liège.
Nous ne signalons pas les zones d’exploitation du liège qui ne sont pas toujours facilement repérables.
Nous notons l’ouverture des pare-feu. Dès 1949, de larges pare-feu courraient sur les crêtes principales et l’on comptait 9 postes forestiers. En 1989, de nombreux pare-feu, souvent moins larges ont été ouverts surtout dans la vallée de l’oued Zéen. Après 1989, le nombre d’ouvertures est moindre.
La disparition d’arbres dispersés ou la diminution de densité des arbres en zones forestière ne sont pas pris en compte.
Les routes ou pistes représentées sont celles d’aujourd’hui ; la plupart ont été construites sur des tracés existant déjà en 1949.
Les cartes détaillées
Les couleurs jaune pâle et orange correspondent aux zones de pelouse, pâturage ou cultures. Les tranchées pare-feu sont également en jaune pâle même si elles sont souvent occupées par du maquis plus ou moins fourni ; leur rôle de « coupure » dans le massif forestier est ainsi mis en évidence.
Les teintes du gris au vert montrent le passage progressif du maquis bas discontinu à la forêt.
Pour faciliter la lecture, les caissons de légende portent un numéro ; ils ne se suivent pas tous, cela est dû à l’évolution de la construction de la légende lors des premières interprétations.
Sur les cartes montrant la végétation et l’occupation du sol en 1949 et 1989, les hachures horizontales marquent une intrication des formations avec un essai d’évaluation des proportions :
- hachures d’égales épaisseurs pour une quasi-égalité des deux formations ; notées par des chiffres séparés par un « / » ;
- hachures inégales pour un rapport deux tiers - un tiers ; dans ce cas, le premier chiffre note la formation principale, le signe + la formation secondaire.
Sur les cartes d’évolution, les dynamiques de fermeture du couvert végétal sont représentées par des hachures montantes, alors que les dynamiques d’ouverture sont représentées par des hachures descendantes ou verticales en ce qui concerne la forêt. Le terme « éclaircissage »1 a été employé par souci de simplification de la légende pour désigner les diminutions de densité du couvert forestier, qui ont été estimées en fonction de leur degré d’intensité : « léger » (de l’ordre de 25 % de diminution de densité du couvert forestier), « moyen » (de l’ordre de 50 %) ou important (de l’ordre de 75 %).
La situation inchangée est schématisée par deux teintes :
- orange clair pour les terres ouvertes (pâturages, cultures, maquis bas) ou portant moins de 25 % de maquis haut ou de forêt très claire ;
- vert très clair pour les zones boisées, en maquis haut, sur au moins 25 % de la surface.
Les appellations Z1, Z2, Z3,…par exemple sur l’illustration 30, autour de Zouaïtia sont des indications de lieux pouvant faire l’objet de commentaires détaillés dans le texte.
Pour la majorité des études de détail, il est fait un état des lieux en 1949, un autre en 1989. Puis une étude de l’évolution entre 1949 et 1989, suivie de l’évolution entre 1989 et 2005 ou 2009.
Ce patient travail d’analyse et de cartographie est dédié à mon mari, Lucien Thomas, qui a passé l’essentiel de ses jeunes années sur ces sentiers de Khroumirie, avec sa famille, son père étant garde forestier notamment au poste d’Aïn Serg, puis à La Correspondance, à Dar Roumi (à l’est d’Aïn Draham) et Aïn Khass, sur l’autre versant du Djebel El Guessa entre 1933 et les années cinquante. Il en garde de magnifiques souvenirs.
1 Qui indique en principe une action volontaire